La production de Kiwi conventionnel
L'espèce de kiwi la plus répandue est "Actinidia chinensis" ou "Yang Tao" décrite pour la première fois en 1850 par un jésuite français en mission en Chine. Plus tard, elle fut appelée "Actinidia deliciosa" pour les formes cultivées. Sa pulpe verte, sucrée et acidulée, a pilosité abondante, contient de nombreuses petites graines noires. Le kiwi est une source de vitamines C, mais aussi de vitamines E, B2, PP, de provitamines A et oligoéléments dont le fer, manganèse et zinc.
L'actinidia est une liane qui s'enroule sur tout support et sur lui-même au point de devenir, sans intervention du kiwiculteur, des arbustes inextricables. Point essentiel : il est dioïque, ce qui signifie que les fleurs mâles et les fleurs femelles sont portées par des plantes séparées. On compte en général un plant mâle pour cinq plants femelles.
La floraison intervient généralement vers mai / juin. La présence d'abeilles (et autres pollinisateurs) est indispensable : la dispersion du pollen par le vent ne suffit pas à assurer une pollinisation convenable. Ce dernier point explique la sensibilité particulière des kiwiculteurs au recul sensible des populations d'abeilles.
Soucieux des consommateurs, les producteurs conventionnels raisonnent leur pratique agricole de façon à ne pas déséquilibrer l'écosystème de leur verger et ainsi mieux résister aux diverses agressions dont celui-ci pourrait être victime.
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